- angström
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• 1906; nom d'un physicien suédois♦ Phys. Unité de longueur employée en microphysique, valant un dix-millième de micromètre, soit 10-10 mètre (symb. Å).angströmn. m. PHYS Unité non légale de longueur, valant un dix-millionième de millimètre (symbole å).⇒ANGSTRÖM, ANGSTROEM, subst. masc.PHYS. Unité de mesure utilisée en spectroscopie et en cristallographie pour évaluer les longueurs d'onde des radiations lumineuses et les dimensions nucléaires et valant un dix-millionième de millimètre (un dix-millième de micron). Symbole : A ou Å. (Cf. ROUSSY ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 5, 1920-1924, p. 92]) :• Imaginons que l'œil apprécie la couleur à tant d'angströms près. Il y aurait sans doute, à côté de la peinture, une musique des couleurs, dépourvue, non seulement de forme, mais de support matériel, une musique de radiations pures.P. SCHAEFFER, À la recherche d'une mus. concr., 1952, p. 193.PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[
]. Harrap's 1963 indique [ø] à la syllabe finale. Pour la syllabe initiale, on trouve les var. : [
-] (cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 345; WARN. 1968), [an-] (cf. FOUCHÉ, op. cit., p. 153) et [
] (cf. FOUCHÉ, ibid.). 2. Forme graph. — Les graph. rencontrées sont angstrœm (cf. ROB., QUILLET 1965) et angström (cf. Lar. 19e, QUILLET 1965).
ÉTYMOL. ET HIST. — 1920, supra; 1928 (Lar. 20e : Angstrœm, ou unité d'Angstrœm).Du nom du physicien suédois Anders Jonas Ångström [1814-1874]; cf. l'angl. Angström (Unit) attesté dep. 1921 (Discovery Sept. 226 ds NED).BBG. — CHARLES 1960. — COLAS-CAB. 1968. — DUVAL 1959. — Électron. 1963-64. — FROMH.-KING 1968. — GALIANA Astronaut. 1963. — HUSSON 1970. — LAITIER 1969. — Méd. Biol. t. 1 1970. — MULLER 1966. — MUSSET-LLORET 1964. — OSTOYA s.d. — PLAIS.-CAILL. 1958. — POUGH 1969. — Sc. 1962. — SIZ. 1968. — UV.-CHAPMAN 1956.ÉTYM. V. 1905; nom d'un physicien suédois.❖♦ Phys. Unité de longueur employée en microphysique, valant un dix-millième de micron. Symb. Å. || La limite supérieure de l'ultra-violet est de 4 000 angströms.0 (…) tout un ensemble d'observations devait montrer qu'en fait une même espèce chimique (définie par la structure primaire) n'existe à l'état natif, dans les conditions physiologiquement normales, que dans une seule conformation (…) Conformation très précisément définie, comme le prouve le fait que les cristaux de protéines donnent d'excellentes images de diffractions de rayons X, ce qui signifie que la position de la grande majorité des milliers d'atomes composant une molécule est fixée à quelques fractions d'Angström près.Jacques Monod, le Hasard et la Nécessité, p. 122.
Encyclopédie Universelle. 2012.